[Traduit par Nicolas Vinette]
Me voici, Evo
Morales, venu pour trouver ceux célébrant la découverte de l’Amérique. Me
voici, un descendant de ceux qui ont peuplé l'Amérique il y a quarante mille
ans. Je suis venu pour trouver ceux qui ont trouvé l’Amérique il y a juste cinq
cents ans.
Donc, nous sommes tous ici. Nous savons
ce que nous sommes, et c'est assez. Nous ne serons jamais rien d'autre.
Le frère européen me demande un papier écrit, avec la visa, pour découvrir à ceux qui m’ont découvert. Le frère usurier européen me demande de payer une dette contractée par Judas, à qui je n'ai jamais autorisé à me vendre.
Le frère européen avocaillon m'a dit que toutes les dettes doivent être payées avec intérêts. Même, vendre des êtres humains et des pays entiers, sans leur consentement.
J’en découvre...
Je peux aussi réclamer des paiements, et je peux aussi demander des intérêts. Il apparaît dans les Archives des Indes, du papier sur papier, d’accusé de réception sur accusé de réception, de signature après signature, seulement entre 1503 et 1660, est arrivé à Sanlucar de Barrameda, 185 000 kilos d'or et 16 millions de kilos d'argent, ceux-ci à partir de l’Amérique.
Pillage? Je ne voudrais pas y croire! Parce que ce serait de penser que nos frères chrétiens ont rompu leur septième commandement.
Vol à main? Impossible de comprendre Tonatzin (déesse Aztèque) l’idée européenne, comme Caïn, de tuer et de nier le sang de ton frère!
Génocide? Ce serait donner crédit aux calomniateurs comme Bartolomé de las Casas, qui a assimilé la « rencontre comme la destruction des Indes, ou extrémistes tels que Arturo Uslar Pietri, qui a déclaré que l'explosion du capitalisme et de la civilisation européenne actuelle est due à l’inondation de métaux précieux!
Non!! Ces 185 000 kilos d'or et 16 millions de kilos d'argent doivent être considérés comme les premiers de nombreux autres prêts «amicaux» de l'Amérique pour le développement de l'Europe. Le contraire serait présumer l'existence de crimes de guerre, ce qui signifierait non seulement exiger un remboursement immédiat, mais une compensation pour droits à réparation du dommage.
Moi, Evo Morales, je préfère penser à la moins offensive de ces hypothèses.
Les exportations de capitaux fabuleux n'étaient que le début d'un plan « MARSHALLTESUMA " pour assurer la reconstruction de l'Europe, barbare, ruinée par ses guerres déplorables contre les musulmans. Les cultes musulmans créateurs de l'algèbre, la polygamie, le bain quotidien et autres réalisations supérieures de la civilisation.
Donc, pour célébrer le cinquième centenaire de l'emprunt, nous demandons : nos frères européens, ont-ils fait une utilisation rationnelle, responsable, ou du moins productive des fonds si généreusement avancés par le Fonds international indien de l'Amérique ? Malheureusement non.
Stratégiquement, ils ont gaspillé ces fonds dans la bataille de Lépante, dans les « armées invincibles », en des troisièmes Reichs et autres formes d'extermination mutuelle, une autre destination à la fin occupée par les troupes étrangères de l'OTAN, au Panama, mais sans canal.
Financièrement, ils n’ont pu, après un moratoire de 500 années, payer la principale dette et les intérêts, l'indépendance par rapport aux revenus nets, les matières premières et les exportations d'énergie bon marché et les matières provenant de tout partout du Tiers-Monde.
Cette image dégoûtante collabore l’idée de Milton Friedman, dans laquelle une économie subventionnée ne peut jamais fonctionner et nous obligent à revendiquer, pour son propre bien, le paiement de la dette principale et des intérêts. Si généreusement, nous avons retardé tous ces siècles.
En disant cela, nous ne recommandons pas de faire payer à nos frères européens les taux méprisables et les plus sanguinaires de 20 et jusqu'à 30 pour cent d'intérêt, ces mêmes frères européens qu'ils facturent des taux semblables aux peuples du Tiers-Monde. Nous ne réclamons pas le retour des métaux précieux, plus un modeste taux fixe de 10%, accumulé pendant les 300 dernières années, avec 200 ans de grâce.
Sur cette base, utilisant la formule européenne de l'intérêt composé, nous informons nos découvreurs, que nous devons dans un premier paiement de sa dette une masse de 185 000 kilos d'or et 16 millions kilos d'argent, les deux chiffres à la puissance de 300. Autrement dit, un certain nombre que pour l’exprimer nous aurions besoin de plus de 300 chiffres et qui dépasse de loin le poids total de la planète Terre.
Ces morceaux d'or et d'argent sont très lourds. Combien ça sera ce poids, si l’on exprime en en sang?
Affirmant que l'Europe, dans un demi-millénaire, a échoué à générer de la richesse suffisante pour payer les intérêts modestes, reviendrait donc à admettre leur échec absolu financier et/ou l’irrationalité démentielle des présupposés du capitalisme.
Pourtant, de telles questions métaphysiques ne nous inquiètent pas aux Amérindiens.
Mais nous exigeons la signature d'une « lettre d'intention » pour discipliner les débiteurs, peuples de l'Ancien Monde, et les forcer à honorer leur engagement, par la privatisation précoce ou la restructuration de l'Europe, leur permettant de la donner entièrement, en vise d’un premier paiement de la dette historique.
Le frère européen me demande un papier écrit, avec la visa, pour découvrir à ceux qui m’ont découvert. Le frère usurier européen me demande de payer une dette contractée par Judas, à qui je n'ai jamais autorisé à me vendre.
Le frère européen avocaillon m'a dit que toutes les dettes doivent être payées avec intérêts. Même, vendre des êtres humains et des pays entiers, sans leur consentement.
J’en découvre...
Je peux aussi réclamer des paiements, et je peux aussi demander des intérêts. Il apparaît dans les Archives des Indes, du papier sur papier, d’accusé de réception sur accusé de réception, de signature après signature, seulement entre 1503 et 1660, est arrivé à Sanlucar de Barrameda, 185 000 kilos d'or et 16 millions de kilos d'argent, ceux-ci à partir de l’Amérique.
Pillage? Je ne voudrais pas y croire! Parce que ce serait de penser que nos frères chrétiens ont rompu leur septième commandement.
Vol à main? Impossible de comprendre Tonatzin (déesse Aztèque) l’idée européenne, comme Caïn, de tuer et de nier le sang de ton frère!
Génocide? Ce serait donner crédit aux calomniateurs comme Bartolomé de las Casas, qui a assimilé la « rencontre comme la destruction des Indes, ou extrémistes tels que Arturo Uslar Pietri, qui a déclaré que l'explosion du capitalisme et de la civilisation européenne actuelle est due à l’inondation de métaux précieux!
Non!! Ces 185 000 kilos d'or et 16 millions de kilos d'argent doivent être considérés comme les premiers de nombreux autres prêts «amicaux» de l'Amérique pour le développement de l'Europe. Le contraire serait présumer l'existence de crimes de guerre, ce qui signifierait non seulement exiger un remboursement immédiat, mais une compensation pour droits à réparation du dommage.
Moi, Evo Morales, je préfère penser à la moins offensive de ces hypothèses.
Les exportations de capitaux fabuleux n'étaient que le début d'un plan « MARSHALLTESUMA " pour assurer la reconstruction de l'Europe, barbare, ruinée par ses guerres déplorables contre les musulmans. Les cultes musulmans créateurs de l'algèbre, la polygamie, le bain quotidien et autres réalisations supérieures de la civilisation.
Donc, pour célébrer le cinquième centenaire de l'emprunt, nous demandons : nos frères européens, ont-ils fait une utilisation rationnelle, responsable, ou du moins productive des fonds si généreusement avancés par le Fonds international indien de l'Amérique ? Malheureusement non.
Stratégiquement, ils ont gaspillé ces fonds dans la bataille de Lépante, dans les « armées invincibles », en des troisièmes Reichs et autres formes d'extermination mutuelle, une autre destination à la fin occupée par les troupes étrangères de l'OTAN, au Panama, mais sans canal.
Financièrement, ils n’ont pu, après un moratoire de 500 années, payer la principale dette et les intérêts, l'indépendance par rapport aux revenus nets, les matières premières et les exportations d'énergie bon marché et les matières provenant de tout partout du Tiers-Monde.
Cette image dégoûtante collabore l’idée de Milton Friedman, dans laquelle une économie subventionnée ne peut jamais fonctionner et nous obligent à revendiquer, pour son propre bien, le paiement de la dette principale et des intérêts. Si généreusement, nous avons retardé tous ces siècles.
En disant cela, nous ne recommandons pas de faire payer à nos frères européens les taux méprisables et les plus sanguinaires de 20 et jusqu'à 30 pour cent d'intérêt, ces mêmes frères européens qu'ils facturent des taux semblables aux peuples du Tiers-Monde. Nous ne réclamons pas le retour des métaux précieux, plus un modeste taux fixe de 10%, accumulé pendant les 300 dernières années, avec 200 ans de grâce.
Sur cette base, utilisant la formule européenne de l'intérêt composé, nous informons nos découvreurs, que nous devons dans un premier paiement de sa dette une masse de 185 000 kilos d'or et 16 millions kilos d'argent, les deux chiffres à la puissance de 300. Autrement dit, un certain nombre que pour l’exprimer nous aurions besoin de plus de 300 chiffres et qui dépasse de loin le poids total de la planète Terre.
Ces morceaux d'or et d'argent sont très lourds. Combien ça sera ce poids, si l’on exprime en en sang?
Affirmant que l'Europe, dans un demi-millénaire, a échoué à générer de la richesse suffisante pour payer les intérêts modestes, reviendrait donc à admettre leur échec absolu financier et/ou l’irrationalité démentielle des présupposés du capitalisme.
Pourtant, de telles questions métaphysiques ne nous inquiètent pas aux Amérindiens.
Mais nous exigeons la signature d'une « lettre d'intention » pour discipliner les débiteurs, peuples de l'Ancien Monde, et les forcer à honorer leur engagement, par la privatisation précoce ou la restructuration de l'Europe, leur permettant de la donner entièrement, en vise d’un premier paiement de la dette historique.
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